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Alan Weisman, "Homo Disparitus"

Posted By: TimMa
Alan Weisman, "Homo Disparitus"

Alan Weisman, "Homo Disparitus"
J'ai lu | 2008 | ISBN: 2290009156 | French | EPUB | 395 pages | 3.3 MB

La nature reprendrait-elle ses droits ? Combien faudrait-il d'années au clin pour retrouver son niveau d'avant l'âge industriel ? Qu'adviendrait-il des réacteurs de nos centrales ? Quels animaux prospéreraient et quelles race s'éteindraient ?…
Ces questions, et beaucoup d'autres-des plus sérieuse aux plus saugrenues -, sont celles que le journaliste Alan Weisman plusieurs fois primé pour ses reportages (The New York Times Magazine The Atlantic Monthly, Discover), nous invite à explorer. Parcourant Ies cinq continents, convoquant de nombreux experts - climatologue botanistes, spécialistes de l'écologie, architectes, géographes…- il nous offre ici un passionnant reportage - où la réalité dépasse la (science) fiction.

Revue de presse
Et si le pire arrivait. Et si, par le biais d'un virus mutant, d'une stérilisation subite ou d'un terrible deus ex machina, l'humanité était balayée de la surface de la Terre, qu'adviendrait-il de la planète ? En consacrant un livre à cette hypothèse, le journaliste américain Alan Weisman ne fait pas que se prêter à un divertissant exercice d'écologie-fiction. Soustraire l'homme de la Terre revient à calculer son empreinte, la domestication presque totale des êtres vivants, des matières et des espaces qu'il a menées depuis des millénaires. Contrôle qui s'est accéléré avec la généralisation de l'industrie, le règne de la chimie et l'explosion démographique. Au point qu'Homo sapiens a non seulement soumis le sol, le sous-sol et les océans à ses besoins croissants mais aussi modifié l'atmosphère et ébranlé la machine climat…
Et si le pire arrivait ? L'empreinte de l'homme s'estomperait jusqu'à ne plus subsister qu'à l'état de traces. Tout comme s'effaceraient les menaces qui pèsent sur la biodiversité. La lecture du livre d'Alan Weisman incite parfois à penser que le pire aurait, pour la planète, la couleur du meilleur… (Pierre Barthélémy - Le Monde du 18 mai 2007)