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Katherine Pancol, "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"

Posted By: TimMa
Katherine Pancol, "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"

Katherine Pancol, "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"
Publisher: Albin Michel | 2010 | ISBN: 2226208313 | French | EPUB | 852 pages | 0.8 Mb

Souvent la vie s'amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Hortense attrapa la bouteille de Champagne au goulot et la renversa dans le seau à glace. La bouteille était pleine et cela fit un drôle de bruit. Le choc du verre contre la paroi de métal, le crissement des glaçons qu'on écrase puis un gargouillis suivi d'une pétarade de bulles qui éclatèrent à la surface en mousse translucide.
Le garçon en veste blanche et noeud papillon noir haussa un sourcil.
- Infect, ce Champagne ! grogna Hortense en français en donnant une pichenette au cul de la bouteille. Quand on n'a pas les moyens de se payer une bonne marque, on n'en sert pas une qui tord les boyaux…
Elle s'empara d'une seconde bouteille et répéta son acte de sabotage.
La face du garçon s'empourpra. Il regardait, stupéfait, la bouteille se vider lentement et semblait se demander s'il devait donner l'alerte. Il jeta un regard circulaire, cherchant un témoin du vandalisme de cette fille qui culbutait les bouteilles en proférant des insultes. Il transpirait et la sueur soulignait le chapelet de furoncles qui lui ornait le front. Encore un plouc anglais qui bave devant le raisin gazeux, se dit Hortense en lissant une mèche rebelle qu'elle coinça derrière son oreille. Il ne la quittait pas des yeux, prêt à la ceinturer si elle recommençait.
- Tu veux ma photo ?


Conseil d'amie : dévorez cette saga ! Tout y est : le supplément d'âme, l'humour, l'optimisme. –Marie Claire

Katherine Pancol n'a peur de rien, se donne toutes les libertés, et c'est ce qui plait. –Elle

Un roman de la vie, où celle-ci est assez proche de nous pour que l'on s'y retrouve, et assez belle pour qu'on la raconte. –Madame Figaro


Katherine Pancol, "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"