Ramita Navai, "Vivre et mentir à Téhéran"

Posted By: TimMa

Ramita Navai, "Vivre et mentir à Téhéran"
Stock | 2015 | ISBN: N/A | French | EPUB | 228 pages | 1.1 MB

Ramita Navai explore les secrets de la ville à travers la double vie de ses habitants. Sur l’avenue Vali Asr, on rencontre Dariush, un terroriste repenti ; Farideh, une femme divorcée ; Bijan, un trafiquant d’armes ; Leyla, une actrice porno ou encore Somayeh, une jeune fille amoureuse d’un play-boy. Des individus ordinaires, forcés de mener des existences extraordinaires sous un des régimes les plus répressifs au monde. Dans la tradition du meilleur journalisme littéraire, Ramita Navai compose le portrait intime et saisissant d’un Iran tiraillé entre tradition et modernité.

Vivre et mentir à Téhéran, roman choral de Ramita Navai, est une collection d’histoires vraies dont le héros est le mensonge. Afin de protéger l’identité des personnes qui ont témoigné en racontant leur vie et celle de leurs proches, l’auteure transforme, adapte, ment à sa manière avec pour objectif de faire accéder le lecteur à une vérité plurielle, celle de chaque personnage, qu’il soit membre d’une organisation terroriste, mère de famille traditionaliste, adolescent homosexuel engagé dans la milice ou prostituée repentie…

Revue de presse
Vivre et mentir à Téhéran, roman choral de Ramita Navai, est une collection d'histoires vraies dont le héros est le mensonge. Afin de protéger l'identité des personnes qui ont témoigné en racontant leur vie et celle de leurs proches, l'auteure transforme, adapte, ment à sa manière avec pour objectif de faire accéder le lecteur à une vérité plurielle, celle de chaque personnage, qu'il soit membre d'une organisation terroriste, mère de famille traditionaliste, adolescent homosexuel engagé dans la milice ou prostituée repentie…
Cécile Dutheil de la Rochère, sa traductrice en français, se plie à tous les caprices du texte. Elle se coule dans les descriptions somptueuses de Téhéran - dont le lecteur ne peut que tomber amoureux -, syncope le parler moderne et américanisé des jeunes branchés, et tisse les discours plus ou moins ésotériques, plus ou moins manipulateurs, livrés par des mollahs en tout genre. Il faut une grande énergie et une palette très étendue pour pouvoir embrasser, en traduction, les antagonismes qui écartèlent ce texte, à l'image de cette ville où règne une tension effroyable entre répression sexuelle et pornographie, tendresse fraternelle et violence fratricide, fascination de l'étranger et haine de l'autre. (Agnès Desarthe - Le Monde du 19 février 2015)

Son livre est un portrait de Téhéran et des Téhéranais d'aujourd'hui. Il raconte la vie sous une dictature religieuse. Les gens vivent et s'arrangent comme ils peuvent. Il arrive même que certains prospèrent. Mais tous mentent, d'où le titre du livre : Vivre et mentir à Téhéran…
Et, partout, l'attachement des Téhéranais à leur ville, chaleureuse solidaire, indiscrète, parfois mortifère. C'est étonnant, souvent drôle, tragique, parfois romanesque. Farideh est une des figures les plus touchantes du livre, une bourgeoise humaniste et laïque, que tout oppose au régime, mais qui n'arrive pas à quitter le pays. (Natalie Levisalles - Libération du 23 avril 2015)