L'ordinatrice

Texte de couverture arrière :« Son dernier grand livre, confession amoureuse d’une rare hardiesse, avait eu un grand succès : les femmes disaient le plus grand mal d’elle, les hommes la courtisaient ; elle était ravie. » C’est ainsi que Roger Peyrefitte présente Maud de Belleroche dans Les Français. Portrait piquant mais qui ne suffit pas à rendre justice à cette Ordinatrice, dont la parution fut loin d’être le moindre des événements de l’année 1968 ! Pour la première fois, une femme établissait le bilan de sa vie amoureuse et sexuelle, sans hypocrisie ni provocation, et pourtant avec une impudeur si totale qu’elle en devenait candide.
Il était donc logique qu’une femme — une héroïne — aussi pétillante rencontrât Max Lenvers, le dessinateur des Bulles de Champagne, dont le trait subtil, élégant, simple et sophistiqué, cependant, dépeint l’adolescence avide de l’Ordinatrice. Sur fond d'Occupation, une collégienne cherche sa personnalité au travers d’expériences bisexuelles dans lesquelles l’humour — et une joyeuse gourmandise — le dispute à l’érotisme.