Stéphane Keller, "Moneda"

En 1973, à Santiago du Chili, tout près du palais présidentiel de la Moneda, le Bar du Suisse est tenu par Paul-Henri de la Salles, alias Sebastien Desboz, un ancien membre de la division SS Charlemagne. Un jour, Pilar, l'une des serveuses et son ancienne maîtresse, ne vient pas travailler. Paul-Henri s'inquiète et part à sa recherche mais sans succès. Il contacte alors l'inspecteur Vega Pirri.

Février 1973. Santiago du Chili.
Les élections approchent et les tensions politiques sont de plus en fortes,tandis que le président Allende tente désespérément de repousser lesmanoeuvres de la CIA pour le renverser.
Dans une ville où l’atmosphère est devenue étouffante, où les grèves etles violences se succèdent, un homme part, seul, à la recherche d’unefemme qu’il a aimée. Cet homme, c’est Sébastien Desboz, le propriétairedu Bar du Suisse, situé près du palais présidentiel de la Moneda, un barfréquenté par des employés et des fonctionnaires du quartier. Personnene sait que Sébastien s’appelle en fait Paul-Henri de la Salles. Personnene sait qui il est vraiment ni ce qu’il a fait durant la dernière guerre. Lajeune femme disparue se prénomme Pilar, c’est l’une des serveuses dubar, et même si leur relation n’a pas duré, Paul-Henri n’a plus qu’uneobsession : la retrouver.

Au même moment, à la Maison-Blanche, le général Preston Beaulieu estreçu par le président Nixon lui-même en présence du secrétaire d’étatKissinger. Beaulieu est le chef des services spéciaux de l’armée. Nixon estcatégorique, il veut définitivement la peau d’Allende.Alors que Pilar demeure introuvable, des crimes étranges se multiplientet l’étau qui menace la démocratie se resserre…

Stéphane Keller est scenariste pour le cinema et la télévision. Il estl’auteur de plusieurs romans historiques très remarqués, dont Rougeparallèle (Toucan Noir, 2018) et Mourir en mai (Toucan Noir, 2023).