Alex Schulman, "Les survivants"

Benjamin, Pierre et Nils accomplissent les dernières volontés de leur mère en répandant ses cendres dans le lac bordant leur maison d'enfance. A cette occasion, les trois frères revivent les souvenirs de leur jeunesse passée et, hantés par celui d'une catastrophe qui a changé le cours de leur vie vingt ans auparavant, observent le délitement des relations qui les unissaient.

Benjamin presse le téléphone contre son oreille. Pourquoi ne peut-il intervenir ? Il regarde à travers la vitre. Il voit tous les coins où il jouait, enfant. C'est là qu'un jour tout a commencé, et c'est là que tout a fini. Il ne peut pas intervenir parce qu'il est resté figé ici et n'a jamais pu en bouger depuis ce jour. Il n'a pas dépassé neuf ans et là-bas des adultes sont en train de se battre, ses frères qui, eux, ont continué à vivre.

Benjamin, Pierre et Nils sont venus accomplir les dernières volontés de leur mère : répandre ses cendres dans le lac qui borde leur maison d'enfance, non loin d'une épaisse forêt de sapins comme on en trouve en Suède. Là où, vingt ans auparavant, un drame a changé le cours de leur existence.

Alliant la beauté d'une narration littéraire à un sens magistral du suspense, Les Survivants est un récit intense, sombre et sensuel sur l'enfance, ses secrets et ses drames. Personnalité reconnue en Suède et dans les pays Scandinaves, Alex Schulman déploie dans ce premier roman salué par la critique un talent aussi singulier que puissant.

Critique
« Alex Schulman réussit avec ce premier roman maîtrisé et électrisant à nous piquer d’une infernale et captivante curiosité. » Bernard Babkine – Madame Figaro

« Sophistiqué dans sa construction labyrinthique mais facile d’accès dans son ensemble, Les Survivants qui montre que "nul ne guérit de son enfance", est à ranger du côté des grands récits d’apprentissage, où, de la douleur, naît la force d’exister. Splendide. » Jean-Rémi Barland – La Provence

« Servi par une écriture riche et poétique, un roman troublant à la construction originale à mettre de côté pour ne pas manquer d’en savourer la relecture… » Florence Dalmas – Le Dauphiné

« Alex Schulman est tout simplement un maître dans l’art de dépeindre les émotions. Son écriture vous traverse le corps comme une décharge électrique. » Tidningen VI (Suède)

« L’expérience de lecture la plus intense de l’année. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer en lisant les dernières pages du roman. Un livre formidable. » Femina (Danemark)

« Une histoire magnifiquement composée et un apogée que personne ne voit venir. » Algemeen Dagblad (Pays-Bas)