(Arte) Architectures : Le bâtiment Johnson (2011)

Posted By: Morocco

(Arte) Architectures : Le bâtiment Johnson (2011)
TNT-Rip by Clo2 | French | 28min | 640 x 368 | 25.000 fps | Avi | MPEG-4 XviD @ 895 Kbps | MP3 @ 112 Kbps | 207 MB
Genre : Documentaire

À deux cents kilomètres de Chicago, à Racine, Wisconsin, dans un quartier périphérique, sur une parcelle urbaine peu attrayante : les bureaux administratifs de la compagnie Johnson construite par Frank Lloyd Wright. L’une des œuvres maîtresses de l’architecture moderne.

En 1936, Johnson décide de faire construire un nouveau bâtiment. Il rencontre Frank Lloyd Wright qui est alors considéré comme le plus grand architecte vivant, même s’il n’a à 68 ans que deux commandes à son actif. Ce dernier vit retiré dans une sorte de phalanstère, d’école d’architecture aux allures de microcosme idéal et se perd dans une utopie rêveuse de cité de science fiction, qu‘il voudrait étendre à tout le pays.

Entre l’architecte et le commanditaire, les relations ne sont pas simples : Johnson, qui certes veut un édifice moderne, est à la fois subjugué et effrayé par les projets de cité du futur de Frank Lloyd Wright. Les discussions entre les deux hommes sont âpres, Johnson refusant notamment de changer l’emplacement du bâtiment. Mais l’architecte a besoin de cette commande.

Ce qui surprend de prime abord, c’est que le bâtiment semble impénétrable : pas de fenêtres, mais des façades de pyrex, de longs murs de brique, des courbes. Partout il se dérobe, on ne sait par où entrer. Vu d’en haut, il a un profil caréné comme le fuselage d’un avion ou la coque d’un bateau, comme une image du futur. Vu d’en bas, il cache et il protège. Fermé aux sollicitations du monde extérieur, il est le « monde », un lieu qui incite à la concentration et au travail. Dans ce cocon, un vaste hall, un espace central ouvert sur toute la hauteur et des mezzanines sans cloison entourent la grande salle de travail où sont réunies environ 200 personnes. Un espace autosuffisant, avec un chauffage au sol et un ingénieux système de ventilation, avec une insonorisation particulièrement soignée. Une sorte de cathédrale vouée au travail. Et pourtant, rien d’oppressant dans ce lieu, la lumière descend du plafond et de la saignée au niveau de la corniche. C’est avant tout un lieu sensuel, aux couleurs chaudes – le fameux rouge cheerockee inventé par Frank Lloyd Wright – et aux volumes arrondis.

L’architecte avait promis à Johnson une construction où chacun pourrait se sentir comme dans une forêt de pins et il imagine une forêt de colonnes en forme d’arbres : un sabot de métal au sol, une colonne cylindrique très fine qui monte en s’élargissant pour se terminer par une élégante coupe circulaire. Ce qui frappe effectivement, c’est le souci et le raffinement du détail : il y a quarante formes de briques, des sections différentes pour les tubes en pyrex. Frank Lloyd Wright a choisi toutes les harmonies de couleurs autour du rouge des murs jusqu’au tissu des fauteuils. Il a crée tout le mobilier, des tables aux poignées de portes.

L’émulation que crée la construction du siège de l’entreprise est telle que le chantier d’origine se prolonge. Commanditaire et architecte se prennent au jeu. En 1944, la nécessité d’un lieu de recherche pour les nouveaux produits, conduit Johnson à accepter la proposition de Frank Lloyd Wright : une tour de quatorze niveaux, qui s’élève au dessus du parking, directement reliée aux espaces de bureaux, une tour où les murs extérieurs ne portent rien, où tout l’équilibre du bâti repose sur une colonne centrale. Un tour de force technique qui pourtant ne survivra pas à son auteur : la tour est aujourd’hui fermée pour des raisons de sécurité et les laboratoires ont déménagé.

Le bâtiment administratif de Johnson relance la carrière de Frank Lloyd Wright. Il meurt en 1959 à 90 ans laissant plus de trente chantiers en projet. Quelques changements sont à peine venus altérer le bâtiment d’origine. Le culte que lui vouent les employés, l’omniprésence de l’édifice dans la communication de l’entreprise le confirment. L’œuvre de Frank Lloyd Wright est devenue l’image de marque de Johnson, une sorte de label.

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