(Arte) London Calling (2012)
TNT-Rip by Clo2 | French | 53min x 4 | 608 x 344 | 25.000 fps | Avi | MPEG-4 XviD @ 795 Kbps | MP3 @ 112 Kbps | 1.34 GB
Genre : Documentaire, Musique
TNT-Rip by Clo2 | French | 53min x 4 | 608 x 344 | 25.000 fps | Avi | MPEG-4 XviD @ 795 Kbps | MP3 @ 112 Kbps | 1.34 GB
Genre : Documentaire, Musique
Une série inédite en quatre épisodes qui retrace l’évolution de la musique pop britannique à travers le prisme de la mode, de la photo, des managers…
1. Les écoles d'art en Grande-Bretagne
Dès les années 1960, les écoles d’art britanniques sont le creuset de la création sous toutes ses formes. Chaque étudiant se doit d’étudier les beaux-arts avant de se spécialiser dans la filière de son choix. C’est ainsi que se forme le terreau fertile de la culture pop, donnant naissance à une multitude d’idées novatrices.
Tout groupe pop britannique à succès compte alors au moins un diplômé des Beaux-Arts. Roxy Music, Wire, Franz Ferdinand et tant d’autres sont de purs produits des écoles d’art. Et quand un groupe n’a pas de “créatif ”, il fait appel aux conseils d’un professionnel pour trouver son style, définir sa communication visuelle et son image. Même l’esthétique et l’attitude provocante des Sex Pistols doivent tout à ces anciens étudiants en art : leur manager, Malcolm McLaren, et leur directeur artistique, Jamie Reid, adoraient entre autres le dadaïsme.
Ce premier épisode de London calling donne la parole à Graham Coxon (le guitariste de Blur), Colin Newman (le leader de Wire, groupe culte du post-punk), Martyn Ware (fondateur de The Human League, Heaven 17 et B.E.F.), Tim Maddison (expert de la culture pop) et Fred Deakin (membre de Lemon Jelly, designer et enseignant à la St. Martin’s University of Arts). Avec des extraits de morceaux de Pink Floyd, Roxy Music, Radiohead, The Human League, Pulp, Blur, Wire, The Kinks, The Jam, Brian Eno, Ian Dury, The Slits, Soft Cell, Franz Ferdinand, David Bowie…
2. La photographie et le rock
Sur la couverture de l’album London calling des Clash, on voit le bassiste Paul Simonon démolir sa guitare pendant un concert. Cette photo de Pennie Smith dégage une énergie impressionnante. Dans son disque Village green preservation society, le groupe The Kinks adopte en revanche un style rétro symbolisant le retour à la nature. La musique conceptuelle de Pink Floyd renvoie, elle, à un univers cosmique proche d’un état de transe.
Quant aux Joy Division, ils privilégient des images austères en noir et blanc, tandis qu’Annie Lennox arbore les couleurs de l’arc-en-ciel. Les couvertures d’albums ont forgé les réputations et joué un rôle majeur dans le succès de la culture pop britannique.
Ce documentaire est émaillé de nombreux entretiens avec des célébrités de la photographie rock : Pennie Smith, bien sûr, mais aussi Gered Mankowitz, qui a immortalisé les Stones et Jimi Hendrix ; Jill Furmanovsky, la photographe préférée de Pink Floyd et d’Oasis, à l’origine du collectif de photographes Rock Archive ; Dean Chalkley, le chouchou de stars de la pop comme Pete Doherty ou Scarlett Johansson. Le tout ponctué d’extraits musicaux de Joy Division, U2, The Slits, The Sex Pistols, Oasis, Kate Bush, Jimi Hendrix, Paul Weller, The Horrors, The Clash, New Street Adventure, Madness, The Yardbirds, Muse…
3. Mode et design dans le rock
Le succès de la pop britannique ne s’explique ,pas uniquement par la musique. Le look y tient aussi une part prépondérante. Difficile de trouver des musiciens aussi soucieux de leur image que les Anglo-Saxons : coupe au bol des Beatles, crête iroquoise des punks, t-shirts sombres des musiciens de Joy Division, tuniques et plumes d’Adam Ant, romantisme gitan des Dexys Midnight Runners, rasta chic de Culture Club et esthétique épurée des mods… Cette énergie créative a toujours su se renouveler.
Ce troisième volet retrace l’influence des créateurs de mode et des designers sur la pop anglaise, laquelle s’est appuyée sur un concept très élaboré mariant à la perfection art et image de marque.
Avec les témoignages de Storm Thorgerson, légendaire designer de pochettes de disques et fondateur de l’agence Hipgnosis ; Boy George, chanteur de Culture Club ; Steve Norman, saxophoniste de Spandau Ballet ; le songwriter Chris Sullivan ; Graham Smith, designer d’albums et photographe, ainsi que Paul Gorman, styliste des rockeurs et créateur de la marque de vêtements The Look. Le tout ponctué d’extraits musicaux : The Who, Elvis Costello, The Sex Pistols, David Bowie, The Faces, Hawkwind, Pink Floyd, The Stranglers, Rod Stewart, Lemon Jelly, Fingers Inc., The Clash…
4. Imprésarios, les faiseurs de stars
Ce quatrième volet est consacré aux imprésarios du rock et de la pop britanniques. Impitoyables, ils avaient le don d’effarer leurs confrères d’outre-Atlantique. Les précurseurs de la profession se recrutaient parmi les gangsters d’après-guerre et la communauté juive gay.
Ils ne s’avéraient pas toujours avisés, comme en témoigne le deal calamiteux négocié par Brian Epstein pour les Beatles. Mais ils savaient aussi se montrer inventifs. Sans Peter Grant, tous les groupes en tournée aux États-Unis ne gagneraient qu’une fraction de ce qu’ils empochent aujourd’hui. L’imprésario de Led Zeppelin imposa en 1972 une nouvelle répartition des recettes, faisant ainsi passer la part de l’artiste de 50 à 90 % !
Ce film dévoile les coulisses de la pop anglaise et montre qui tire les ficelles dans l’industrie du disque. Témoins et experts prennent la parole : Simon Napier-Bell, l’imprésario des Yardbirds, de Japan et de Wham! ; Andrew Loog Oldham, qui a géré les affaires des Rolling Stones et de Marianne Faithfull ; Miles Copeland, l’agent de Police et Jon Savage, journaliste spécialiste de la culture pop. Cet épisode accorde une large place à la musique, avec, entre autres, les prestations de Led Zeppelin, Police, les Rolling Stones, les Yardbirds, les Beatles, les Small Faces, Wham!, Elton John, Gorillaz, Elvis Presley…
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