La terre n'est qu'un seul pays: 400 000 km autour du monde en stop (French Edition)

Enfin, une nouvelle йdition de La terre n'est qu'un seul pays !

Ce grand rйcit d'aventures qui a tant fait rкver de lecteurs et suscitй tant de vocations, au niveau du voyage tout comme а celui de l'йveil spirituel.
L'auteur, Andrй Brugiroux, qui n'a cessй de voyager depuis, y raconte comment il a rйussi а parcourir 400.000 km autour du monde en stop avec un dollar par jour et sans dormir а l'hфtel. Cela lui a pris 18 ans d'une incroyable bourlingue sans rentrer а la maison. Parti а 17 ans, avec 10F en poche et un diplфme de l'Ecole hфteliиre de Paris, il a ramenй de cette longue quкte а travers quelques 135 pays, une vision nouvelle de l'histoire des hommes, une vision porteuse d'espoir.
Un rйcit hautement rocambolesque (l'auteur a connu 7 prisons et a failli se faire descendre une demi-douzaine de fois) qui s'adresse au cœur de chacun. Car il s'agit plus en dйfinitive d'un tour « des hommes » que d'un tour du monde. Un appel а la fraternitй plus que jamais d'actualitй, appel qui remйmore les fameux chemins de Katmandou, devenus mythiques aujourd'hui.

Un ouvrage incontournable, une vraie invitation au voyage et а l'йveil spirituel

A PROPOS DE L'AUTEUR

Andrй Brugiroux est considйrй aujourd'hui comme l'un des plus grands voyageurs de la planиte. Nй en 1937, il a parcouru et visitй tous les pays du monde sur une pйriode de soixante ans.

EXTRAIT

Je m’йtais jurй que la derniиre voiture me dйposerait devant la porte. Chez moi.
La trouverai-je cette derniиre voiture, en ce jour d’octobre 1973. Le temps йtait incertain, l’air relativement frais et humide. Novembre approchait. J’avais froid, pour la derniиre fois sans doute.
Je marchais dans les rues de Troyes, sur les trottoirs humides il n’y avait presque personne, а l’exception d’un flic qui trиs vite me repйra. Le quatriиme depuis Strasbourg.
— Vos papiers !
Triste retour ! Aprиs tant d’annйes passйes sur tous les chemins de la terre, j’йtais suspect, а 136 km de chez moi, dans mon propre pays.
— Au bout de la descente, de l’autre cфtй du pont, tu trouveras la Nationale.
Je ne devais pas m’йterniser а Troyes, il me le faisait clairement sentir.
L’endroit йtait trиs mauvais pour arrкter une voiture. Je le compris d’emblйe, comme par instinct. Je marchai encore vingt minutes, sans m’en rendre compte, sans sentir sur mon dos le poids de mon sac qui me donnait des allures de vagabond, de suspect… J’avais oubliй le flic, le sac, le froid. J’йtais de retour.