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Michael Kumpfmüller, "La splendeur de la vie"

Posted By: TimMa
Michael Kumpfmüller, "La splendeur de la vie"

Michael Kumpfmüller, "La splendeur de la vie"
2013 | ISBN: 2226245197 | Français | EPUB | 314 pages | 0.7 MB

En juillet 1923, Franz Kafka séjourne avec sa soeur à Müritz, petite station balnéaire de la Baltique. C'est là qu'il rencontre Dora Diamant. Il vient d'avoir quarante ans et il est gravement malade ; elle en a vingt-cinq, et elle est la vie même. Elle sera son dernier amour, probablement le plus accompli, certainement le plus poignant.
Michael Kumpfmüller s'est imprégné des journaux, de la correspondance et des carnets au point de se fondre dans l'âme et dans le style de Kafka, dont ce bouleversant roman d'amour nous révèle un visage que nous ne connaissions pas.
Un hommage à l'un des plus grands écrivains du XXe siècle, un livre d'une portée universelle.

Revue de presse
Dans " La Splendeur de la vie ", l'écrivain allemand Michael Kumpfmüller évoque la dernière passion de l'auteur du " Procès ". Poignant. A la fin de sa vie, Franz Kafka a été un homme heureux. Les faits sont avérés depuis longtemps. Mais le mythe qui entoure l'auteur du Procès est si puissant et si sombre qu'il rend cette vérité inconcevable. La Splendeur de la vie, quatrième livre de l'écrivain allemand Michael Kumpfmüller (le deuxième traduit en français, après Fugue en lit mineur, Denoël, 2003), la rétablit cependant avec tant de justesse, et une telle puissance, qu'il sera désormais impossible de l'oublier…
Tout l'art de Kumpfmüller consiste à arrimer son récit à ces détails concrets qui donnent plus à voir qu'à comprendre. La Splendeur de la vie tient tout entier dans l'accumulation de ces gestes dénués de toute psychologie, de ces postures presque impersonnelles des corps, montrant sans l'expliquer la force irrépressible d'un amour " qui se passe de mots ". (Christine Lecerf - Le Monde du 10 janvier 2013 )

Avec beaucoup de grâce et de pudeur, le romancier allemand Michael Kumpfmüller évoque dans La splendeur de la vie la dernière relation d'un très grand écrivain tchèque !…
Remarqué en 2003 avec Fugue en lit mineur (Denoël), Michael Kumpfmüller parle du désir et de la pudeur, de la pureté et du doute avec grâce et finesse. Roman vibrant et d'une rare beauté, La Splendeur de la vie évoque une rencontre qui tient du miracle. Celle de Franz Kafka, car c'est de lui qu'il s'agit, et de Dora Diamant, son dernier amour. Une jeune femme pour qui le plus grand bonheur est fait de toutes petites choses. C'est dans ses bras qu'il s'éteindra à Vienne onze mois plus tard. (Alexandre Fillon - Lire, janvier 2013 )

Avec beaucoup de grâce et de pudeur, le romancier allemand Michael Kumpfmüller évoque dans La splendeur de la vie la dernière relation d'un très grand écrivain tchèque !…
Une atmosphère de tragédie plane sur ce dernier amour, durant lequel Kafka écrira Le Terrier, cette nouvelle étouffante où il se dépeint sous les traits d'un animal mi-homme, mi-taupe…
L'Allemand Michael Kumpfmüller a réussi un livre grave, souvent poignant, où, par un tour de force, le nom Kafka n'apparaît jamais. (Jérôme Dupuis - L'Express, février 2013 )

La dernière année de Franz Kafka (1883-1924) fut sombre et belle. Illuminée par un dernier amour, intense, elle s'acheva par un huis clos terminal, dans un établissement de cure proche de Vienne, un «mouroir» comme on dirait aujourd'hui, auprès de Dora Diamant, la jeune fille dans les bras de qui il mourut, par un beau jour de juin, à midi…
Le parcours est décrit dans ce récit, à peine romancé, par un jeune écrivain allemand contemporain qui, sans le moindre pathos, d'une écriture sobre et dure comme les faits, entraîne le lecteur dans un voyage d'une bouleversante humanité…
On ne sort pas indemne de ce récit translucide comme l'amour et dur comme la mort. Cette dernière liaison de Kafka, qui ne fut jamais très à l'aise avec les femmes, sera peut-être restée pour lui l'un des rares bonheurs de sa pauvre (et brève) existence de génie torturé. Ce livre est le long récit d'une tendresse plus forte que la mort. (Bruno Frappat - La Croix du 20 février 2013 )