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Mikhaïl Boulgakov, "Cœur de chien"

Posted By: TimMa
Mikhaïl Boulgakov, "Cœur de chien"

Mikhaïl Boulgakov, "Cœur de chien"
1999 | ISBN: 2253933147 | Français | EPUB | 156 pages | 0.2 MB

Quand Mikhaïl Boulgakov publie "Cœur de chien" en 1925, la Russie soviétique bénéficie d'une relative liberté créatrice avant la nuit noire du stalinisme qui s'annonce.
L'écrivain, bien qu'il tienne à rester en marge des courants littéraires, en profite de façon inespérée. En d'autres temps, le sujet de son roman lui aurait valu quelques années de goulag pour ne pas imaginer pire.
Que l'on en juge ! Un illustre professeur, spécialisé dans le rajeunissement des êtres humains, tente une expérience sur un brave chien ramassé dans les rues de Moscou. Il lui greffe l'hypophyse d'un individu qui vient de mourir.
Résultat inattendu : l'animal se métamorphose en un petit homme ivrogne, grossier et méchant. L'explication est simple : le "donneur" était un voyou alcoolique et sans scrupule. Et voilà notre professeur harcelé et poursuivi par des comités et des commissions étatiques et prolétariennes en tout genre, guidés et fanatisés par le chien devenu homme. Et pire, homme de parti ! Comme toujours chez Boulgakov, l'irrationnel, la dérision et la folie rejoignent une cauchemardesque réalité.
L'écrivain demeure le plus grand et le plus lucide des chroniqueurs satiriques de cette époque totalitaire et tragique. "Il est de ceux qui entreront dans l'histoire de la littérature", écrivait Maxime Gorki à Romain Rolland.
Traduction nouvelle de Vladimir Volkoff.

Biographie de l'auteur
C’est à Kiev que Mikhaïl Boulgakov est né (1891) et a grandi. Il entre à la faculté de médecine en 1909 et se marie. Abandonnant la médecine en 1920, il se consacre à la littérature. Rejoignant Moscou, il publie de nombreux articles et travaille pour la scène. Auteur de comédies, de romans et de nombreuses nouvelles, ennemi de la bureaucratie et des compromis, cet écrivain passionné de théâtre, incompris et écrasé par le pouvoir soviétique (domicile perquisitionné, manuscrits confisqués, pièces tantôt jouées tantôt interdites par la censure), dut se contenter d’emplois subalternes. Ayant conservé jusqu’à la fin sa dignité et sa liberté de créateur, Mikhaïl Boulgakov est mort en 1940 à Moscou.