Sarah Marquis, "Sauvage par nature : De Sibérie en Australie, 3 ans de marche extrême en solitaire"
Michel Lafon | 2014 | ISBN: N/A | French | EPUB | 304 pages | 0.5 MB
Michel Lafon | 2014 | ISBN: N/A | French | EPUB | 304 pages | 0.5 MB
Une femme a fait de l'aventure à pied sa vie. Elle développe au cours de ses aventures une philosophie du mouvement et un amour de la nature au travers de ses rencontres et de la traversée de magnifiques paysages. De 2010 à 2013, cette aventurière a parcouru plus de 20.000 kilomètres, avec pour seul bagage un sac à dos de 30 kilos et sa charrette. Elle raconte son voyage à pied, le défi quotidien et la rigueur du climat mais également la beauté des paysages et son cheminement intérieur. Voyage à travers la Mongolie (désert de Gobi), le nord de la Chine puis l’Australie. Rudesse des populations mongoles et chinoises, sympathie et accueil des australiens mais aussi difficultés du voyage face à une nature parfois hostile.
• Présentation par l'éditeur : Ne vous fiez pas aux apparences, Sarah Marquis est une vraie guerrière capable d’échapper aux attaques des cavaliers mongols et aux trafiquants de drogue dans la jungle laotienne. À l’approche du danger, elle se cache, glisse dans la nuit et se déguise en homme pour survivre. Les animaux sauvages et la nature sont sa famille. Elle s’endort comme un bébé aux cotés des serpents, des loups, des chevaux sauvages, des kangourous. Dépouillée de tout confort et de superflu mais pourvue de l’essentiel, cette jeune femme s’est adaptée aux conditions les plus extrêmes, pour mieux comprendre ce qui nous lie à la Terre et au "tout". Sarah Marquis nous livre le récit – tantôt drôle, tantôt poignant – de son odyssée de 1.000 jours et 1.000 nuits. La force de ses pas vous inspirera le respect. Sa philosophie de vie vous donnera le goût de l’aventure et vous emmènera au-delà de ces terres inconnues.
• Avis presse : « Une soif incontrôlable de liberté et de découverte. Une agréable bouffée d'air frais. Le bonheur selon Sarah Marquis » (Le Parisien Magazine)
• Pour (par Jean-Sébastien) : Sarah Marquis est une marcheuse au long cours d’origine suisse. Aussi téméraire que le célèbre Mike Horn, elle s’est lancé le défi de parcourir l’Asie du Nord au Sud à travers la Mongolie, le désert de Gobi, la Chine, le Laos, la Thaïlande et l’Australie, soit un périple d’environ trois ans dans des conditions particulièrement difficiles. En Mongolie, elle devra passer chacune de ses nuits, loin de tout village, en se cachant des autochtones, pour éviter de se faire voler, violer ou trucider. En Chine, où l’accueil ne fut guère plus chaleureux, elle fut reçue à coups de pierres par les enfants, arrêtée et persécutée par la police. Elle dut interrompre plusieurs fois sa progression pour toutes sortes d’ennuis de santé, mais jamais elle n’abandonna tant qu’elle n’atteignit pas son but : un certain arbre perdu dans le bush australien, endroit précis où elle avait rencontré et adopté son chien D’Joe, un red heller ou bouvier d’Australie qui l’accompagna dans sa première traversée du continent. En 2013, elle reçut le prix européen de "l’Aventurier de l’année", distinction amplement méritée au vu de ses exploits. Sauvage par nature est un récit d’aventures et d’exploration tout à fait classique, dans la lignée de ceux de Bernard Ollivier (La longue marche), de Tesson et Poussin ou de Mike Horn. Pourtant Sarah Marquis semble avoir encore plus de mérite que ses prédécesseurs hommes, si l’on considère que, voyageant comme une femme seule, elle se retrouve souvent dans la peau d’une proie potentielle dans de nombreux territoires. À lire ce livre, on comprend que la réalité du terrain n’a pas grand-chose à voir avec les descriptifs des catalogues sur papier glacé des agences de voyages incitant à partir dans les-dits pays (seule exception, l’Australie où elle put bénéficier d’aide et de soutien désintéressé ). Le style est fluide, clair, efficace. L’auteure sait faire partager ses souffrances, ses doutes, ses peurs. Le lecteur reste un peu sur sa faim car tout n’est pas conté par le menu comme dans un carnet de route classique. Il reste cependant admiratif devant tant de courage, de ténacité, d’audace et de résistance face à l’adversité. À conseiller aux amateurs de grands espaces et d’aventures authentiques.
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• Contre (par Mickael) : On ne remettra pas en cause les qualités et le courage de l'auteur sur cette aventure qui a du être aussi palpitante qu'éprouvante. Mais réussir à faire partager ses émotions et transporter le lecteur comme s'il était dans une poche de son sac à dos est une chose plus difficile. Après avoir lu et été enthousiasmé par La Longue Marche de Bernard Ollivier ou Latitude Zero de Mike Horn, je me suis plongé dans ce livre avec engouement mais j'ai été vite déçu par ce que l'auteur nous raconte ou, justement, ce qu'elle ne nous raconte pas. Plus axé sur son sentiment de femme occidentale dans un pays lointain que par l'exploit sportif ou que ses rencontres, l'auteur ne laisse que peu d'ouverture sur l'échange des différentes cultures. Ce livre est lassant et jette un doute sur certaine partie du voyage. Je ne me suis pas fait embarquer dans l'aventure comme je l'espérais.
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• Sur l'auteur : Née en 1972 en Suisse, Sarah Marquis parcourt le monde à pied en solitaire depuis près de vingt-cinq ans. Après avoir traversé les États-Unis, marché 14.000 kilomètres dans l'Outback australien et 7.000 kilomètres sur la cordillère des Andes, elle a publié trois ouvrages retraçant ses expéditions, aux éditions Michel Lafon : Sauvage par nature : De Sibérie en Australie, 3 ans de marche extrême en solitaire (2014), Déserts d'altitude : Du Chili au Machu Picchu, 8 mois à pied sur la cordillère des Andes (2015) et Face-à-face nature (2016). Elle a remporté le prix européen de l'Aventurier de l'année 2013 et, en 2014, elle a été nominée pour le prix Aventurière de l'année par le magazine National Geographic.