Alexandre Szames - Histoire secrète de l'antigravité, volume 1

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Alexandre Szames - Histoire secrète de l'antigravité, volume 1

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1903. L'expérience de F.T. TROUTON & H.R. NOBLE qui doit permettre de détecter la présence de l'éther luminifère au moyen d'un condensateur placé sous tension, échoue dans d'étranges conditions. Si l'éther existe, le condensateur doit se déplacer spontanément. Les deux physiciens observent ce mouvement, mais ils ne le voient pas et concluent leur article par la négative. Ce fiasco donne le coup d'envoi (1905) à la théorie einsteinienne de la relativité restreinte bâtie sur le principe de covariance lorentzienne. Cette théorie postule l'absence de référentiel privilégié et exclue de sa pensée devenue dogmatique les mouvements absolus.

1923. L'Américain Thomas Townsend BROWN réplique sans le savoir l'expérience de TROUTON-NOBLE qui fournit cette fois un résultat conforme aux équations. Mais la force nouvelle qu'il découvre le mystifie au point de retenir le terme douteux d'électrogravité pour la qualifier. Figure centrale de la scène antigravitationnelle américaine des années 1950 - et accessoirement, de la communauté de la R&D militaire - T. T. BROWN continue d'intriguer.

1995. Le physicien francais Patrick CORNILLE établit un lien de corrélation direct entre l'expérience de TROUTON-NOBLE et les travaux de BROWN qu'il dépossède de son caractère électrogravifique, mettant fin à quatre-vingt-dix longues années d'incertitude. Il trouve la solution. L'effet BIEFELD-BROWN est alors défini comme le "mouvement stimulé du centre de masse d'un condensateur chargé à haute tension dans lequel circule un courant de fuite". Ce phénomène démontre la violation du troisième principe de NEWTON (la "loi" de l'action et de la réaction) par des forces dites stimulées; il invalide le principe de conservation de l'énergie; il implique l'existence des systèmes ouverts, par opposition aux systèmes fermés utilisés jusqu'à présent par toute la technologie officiellement "connue". Ce phénomène permet donc de distinguer les forces spontanées des forces stimulées.

Dans la mesure où la direction et l'intensité des forces stimulées peuvent être contrôlées et manipulées à volonté, l'institution militaire prit très tôt la mesure des enjeux. Et surtout, la relève… Que les forces stimulées puissent être utilisées pour propulser une gamme révolutionnaire de véhicules aérospatiaux aux plans de forme incongrus, capables de performances "hallucinogènes", n'est pas impensable…

Cet ouvrage est destiné à tous ceux que la recherche passionne. Il retrace pour la première fois au monde l'histoire secrète de cette découverte majeure, en précise les enjeux occultes. Il décrit également certaines de ses applications plausibles aux techniques de furtivité actives, et au transport aérospatial exotique.