Simon Liberati, "Stanislas"

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Simon Liberati, "Stanislas"

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Fils d'un poète et d'une danseuse des Folies Bergère, S. Liberati est inscrit au collège Stanislas en 1965. Au cours des douze années qu'il passe dans cet établissement, avant d'être finalement renvoyé, il est victime de harcèlement, jusqu'à songer à se suicider. Il raconte cette période vécue comme un enfermement, tandis que la société française est secouée par les événements de mai 1968.

En septembre 1965, sur les conseils d'un oncle mathématicien facétieux, le jeune Simon Louis Liberati est inscrit comme externe en 11e bleue au collège Stanislas. Numéro d'écrou : 103. Il y restera douze ans avant d'en être renvoyé. Dans ce récit en forme de confession - victime de harcèlement à l'âge de 15 ans, « Liboche » songea à se pendre dans les toilettes -, l'auteur revient sur ses « années de bagne » dans une société française percutée par Mai 68.

Fils unique d'un poète surréaliste et d'une danseuse des Folies-Bergère, aimé de ses parents qui « ne lui apprirent pas grand-chose de la vie parce qu'ils la connaissaient mal », il trouve refuge auprès des amis de ceux-ci, personnages de Dickens ou de Nerval, dont il nous offre des croquis d'une nostalgie purement romantique.

Un troublant récit d'apprentissage baigné d'une lumière d'un autre monde.