Anton Pavlovitch Tchekhov, "Vivre de mes rêves : Lettres d'une vie"

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Anton Pavlovitch Tchekhov, "Vivre de mes rêves : Lettres d'une vie"

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Une découverte de l'écrivain grâce à sa correspondance, 768 lettres écrites entre 1876 et 1904, dont de nombreux passages furent censurés par le régime soviétique. L'artiste raconte notamment sa passion pour le théâtre, son dangereux reportage à l'île-bagne de Sakhaline et ses démêlés avec les éditeurs de ses récits.

« Dans l'histoire de la littérature, écrit Simon Leys, je ne vois guère que Tchekhov chez qui la qualité de l'homme semble avoir correspondu à la qualité de l'artiste. » Vivre de mes rêves en est l'illustration. C'est le roman vrai de la vie d'un génie humble, soucieux du sort des autres, d'une rare générosité, et dont, par-delà le temps, on aimerait conquérir l'amitié bienveillante, moqueuse, tendre et fidèle…

Cette vaste correspondance permet d'accompagner au fil de son existence cet écrivain soucieux de son art qui était aussi un homme dévoué à sa famille et à ses amis et un médecin animé par une conception humaniste de son métier et une inquiétude profonde devant l'absurdité de la condition humaine. Tchekhov y raconte sa passion du théâtre, son voyage comme reporter sur l'île-bagne de Sakhaline, ses démêlés avec ses éditeurs… Il nous permet aussi de partager les secrets d'un style unique, exquis et délicat.

Ce choix de lettres - dont certaines, longtemps censurées pour cause d'« indécence », sont traduites ici pour la première fois flans leur intégralité - se lit comme une véritable autobiographie, permettant d'approcher leur auteur au plus près de sa vérité d'homme et d'écrivain. C'est un Anton Tchekhov intime qui s'offre à nous, jusque dans les dernières années de sa vie, au moment où, alors que la maladie va l'emporter inexorablement, il découvre l'amour et le bonheur. Un chef-d'oeuvre d'humour et d émotion.

Anton Pavlovitch Tchekhov (en russe: Антон Павлович Чехов) est un écrivain russe.
Il étudie la médecine à l'université de Moscou et commence à exercer à partir de 1884.
Il dira que la médecine est son "épouse légitime" et la littérature sa "maîtresse".
Dans l'œuvre de Tchekhov, les personnages sont terriblement humains, égarés entre leurs regrets et leurs espoirs. Les nouvelles d’abord (près de 650), le théâtre ensuite ("La Mouette", "La Cerisaie"), font de Tchekhov, de son vivant, outre une gloire nationale, l'un des plus grands dramaturges russes. Il s'inscrit ainsi dans la lignée des géants que sont ses aînés Dostoïevski et Tolstoï.