Michael Baigent, "L'énigme Jésus"

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Michael Baigent, "L'énigme Jésus"

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Après le succès international de "L'Énigme sacrée", dans lequel il évoquait le premier la descendance possible de Jésus et de Marie-Madeleine, Michael Baigent soulève une fois encore la controverse avec "L'Énigme Jésus", récit détaillé de vingt-cinq années de recherche passionnée et d'enquête autour de la figure de Jésus-Christ.

Arpentant à nouveau la face cachée de notre histoire, Michael Baigent nous entraîne dans un voyage érudit au cœur de la civilisation judéo-chrétienne, pointant les incohérences des textes bibliques et révélant des aspects de la vie de Jésus que les autorités religieuses se sont depuis toujours employées à dissimuler. Explications inédites, révélations sur la relation de Jésus et de Marie-Madeleine, sur les évangiles gnostiques, les mystères des cathares, des Templiers et de Rennes-le-Château font de cet ouvrage un remarquable document.

À la manière d'un roman à suspense, ses investigations nous emmènent dans un monde souterrain où s'affrontent, pour la possession de textes sacrés encore dans l'ombre, trafiquants d'antiquités, marchands d'art, historiens, sociétés secrètes et hommes d'Église. L'enquête culmine avec la découverte de fragments inconnus des manuscrits de la mer Morte, dans les mains d'un mystérieux collectionneur, qui remettent en question bien des certitudes et donnent aux thèses développées par Michael Baigent un éclairage inattendu.

Alors que tout semblait être connu, cet ouvrage passionnant, numéro un des ventes dès sa sortie aux États-Unis, nous convainc qu'il existe encore certaines perspectives historiques insoupçonnées, avec des documents capables de faire vaciller les certitudes les plus anciennes et de susciter les controverses les plus vives…

Revue de presse
Sa thèse : le Jésus-Christ inventé par l'Eglise entre le Ier et le IVe siècle n'a rien à voir avec le personnage historique. Il démonte les Evangiles et démontre comment et pourquoi ils ont été fabriqués bien après la disparition du «vrai» Jésus. Car «son» Jésus à lui était non seulement marié et père de famille, comme tout juif qui se respectait à l'époque, mais il traitait les femmes comme des égales - un sens de la parité rare au Ier siècle et peu perpétué par l'Eglise - et n'avait aucun caractère divin. Plus fort encore : il ne serait pas mort sur la croix, mais bien plus tard, après un sauvetage dans des circonstances pour le moins rocambolesques, et sur la foi de références qui mettent en scène le désormais incontournable abbé Béranger Saunière de Rennes-le-Château. Tout le talent de Michael Baigent, outre son indéniable sens du récit, réside dans sa capacité à pointer les failles, les incohérences, les mensonges mêmes de l'histoire officielle. Ses détracteurs soulignent toutefois que Baigent n'a rien découvert et que tout le sel de ses histoires vient de la dramaturgie, qu'il manie avec brio. «Et alors ? se défend-il. C'est vrai que j'ai envie d'être lu par le plus grand nombre.» (Sophie Coignard - Le Point du 19 octobre 2006 )